SERGE VAN DEN BROUCKE (journaliste du patrimoine historique et Member of the Royal Historical Society-UK) nous a encore une fois régalés avec cette savoureuse conférence sur la gastronomie britannique.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y assister, vous pourrez retrouver sous peu un podcast sur le sujet sur le site anglonormanhistory
HASTINGS ! est un programme d’émissions originales écrit, réalisé et présenté par Serge Van den Broucke visant tous les passionnés de l’histoire et du patrimoine normand et britannique. De nouveaux épisodes couvrant les multiples aspects des deux civilisations aux destins mêlés depuis plus de mille ans sont régulièrement produits. Découvertes de personnages méconnus, reportages, récits historiques, légendes, rencontres intéressantes, réflexions sur l’art et l’architecture, proposés dans une mise en ondes dynamique : le podcast HASTINGS ! parle aussi bien des grands faits politiques et culturels que des petits détails du quotidien, à travers tous les siècles, des deux côtés de la Manche, en privilégiant la narration vivante et conviviale.
ils sont disponibles sur toutes les plateformes d’écoute (PodCloud, Itunes, Amazon Music, Spotify, Audible, etc, etc), et aussi sur YouTube.
Vous les avez forcément vues en vous promenant à Paris à l’angle des boulevards, sous les platanes et sur les places, leur silhouette élégante symbolise la richesse du patrimoine urbain de Paris depuis 1872. Cent-cinquante ans plus tard, ces belles fontaines délivrent toujours une eau de qualité.
Début des années 1870. Après avoir vu Paris subir une pénurie d’eau durant le siège prussien et la Commune, un riche héritier britannique amoureux de Paris décide d’offrir à Paris des « drinking fountains ». Sir Richard Wallace esquisse une fontaine élégante et ingénieuse. Le sculpteur nantais, Charles-Auguste Lebourg, la réalise. Juchées sur un piédestal, sous un dôme au décor inspiré de la nature et du monde aquatique, quatre cariatides protègent un filet d’eau fraîche. Le philanthrope en offre cinquante exemplaires à Paris.
Plus en savoir plus sur ce philantrope, bienfaiteur de Paris et enterré au Père Lachaise
Autre anecdote qui rappellera des souvenirs aux récents participants à notre voyage:
Richard Wallace a hérité du château et du parc de Bagatelle ainsi que de la fortune de Lord Hetford en 1870, ce qui lui a permis de distribuer sans compter les secours à la population affamée, et de venir en aide aux blessés en fondant un hôpital , le British Hospital à Levallois-Perret.
Le domaine passera ensuite à John Murray Scott qui lèguera une partie des biens mobiliers – dont il avait lui-même hérité – à son amie intime lady Sackville-West. Elle fera installer six vases en marbre réputés provenir de Bagatelle dans le château de Sissinghurst (propriété de sa fille unique )où ils sont conservés!
probablement un de ce ces vases. Photo Yolande Heredia
En 1814, dans une immense brasserie londonienne, où l’on préparait chaque année des millions de litres de bière brune, s’est produit l’un des accidents industriels les plus spectaculaires et les plus dévastateurs du XIXe siècle, qui ravagea un quartier entier de la ville et fit de nombreuses victimes. Ce nouvel épisode du podcast Hastings ! produit par Serge Van Den Broucke plonge au cœur de l’action.
Tout le monde sait que la Normandie a été fondée par les Vikings qui sont venus s’y installer après avoir abordé les côtes anglaises. Dans la petite ville de Lerwick, dans les îles Shetland au nord de l’Ecosse, se tient chaque année une grande cérémonie dont les origines remontent à plus de mille ans, le Hup Helly Aa. Ce festival du feu est un très ancien rituel viking célébrant le retour triomphal du soleil et de la lumière après les sombres mois d’hiver. Les festivités commencent en janvier et se poursuivent pendant tout février. Le point culminant, qui vient de se dérouler dans la nuit du 30 janvier 2024, est une immense procession aux flambeaux s’achevant par l’embrasement symbolique d’un drakkar, au milieu d’une foule nombreuse criant son enthousiasme et sa joie de préserver toujours vivante la culture vibrante de ses ancêtres.
Le studio Bright Style vient de rendre disponibles de nombreuses photographies de l’époque victorienne retravaillées électroniquement et revivifiées grâce à des techniques avancées de colorisation, et le résultat est impressionnant. C’est ainsi qu’on peut, parmi de nombreux autres clichés, retrouver la reine Victoria en 1889, aussi vivante que si la photo avait été prise hier. Tandis que la peinture et la statuaire officielles la représentaient altière et triomphante, le regard fier tourné vers l’horizon, c’était donc cette petite dame âgée, en surpoids et bien peu souriante, qui régnait sur le plus grand empire du monde. L’ensemble des photos peut être visionné ici :
Au début du XXe siècle, un groupe de jeunes intellectuels, presque tous issus des universités de Cambridge et nourris de culture classique, se rassemblèrent et vécurent dans un quartier résidentiel de Londres, créé au XVIIe siècle dans l’actuel secteur de Camden : Bloomsbury. Ils constituèrent ainsi ce qu’on appela le Bloomsbury Group, dont chacun des membres marqua de façon magistrale l’histoire de la littérature, de la peinture, de l’économie et des arts : E.M. Forster, Virginia et Leonard Woolf, Lytton Stratchey, Duncan Grant, Clive Bell, Roger Fry, J.M. Keynes…. S’épanouissant à l’ombre du British Museum et de l’Académie royale d’art dramatique, dans une atmosphère créatrice tantôt intense, tantôt nonchalante, ils adoptèrent également un style de vie où régnait une grande liberté de mœurs, une sensualité libertaire très osée pour l’époque, où les passions triangulaires se nouaient et se dénouaient au fil du temps. Les ombres de Bloomsbury est un recueil de cinq courtes nouvelles originales où flotte le souvenir de cette période révolue, comme une trame évanescente. Cinq époques distinctes, cinq intrigues audacieuses où s’insinuent parfois la brutalité et le mystère, cinq voyages initiatiques, cinq styles narratifs différents, mais toujours, en filigrane, par petites touches à peine perceptibles, le même fil d’Ariane qui ramène sans cesse au même point de départ. Comme l’a écrit Virginia Woolf, «celui qui nous vole nos rêves nous vole notre vie »
Serge Van Den Broucke est journaliste et écrivain, passionné par l’histoire, la civilisation et la littérature britanniques. Il est membre de la Royal Historical Society de Londres et du Rouen Norwich club !
Vous pouvez commander cet ouvrage en ligne à L’ ARMITIERE
Vous pouvez voir les images en plus grand en cliquant sur la vignette.
Guillaume se dirige vers Hastings . Il rencontre Vital, un éclaireur normand de l’entourage d’Odon, demi-frère de Guillaume , et lui demande s’il a vu l’armée d’Harold.
Une sentinelle anglaise avertit Harold de l’arrivée de Guillaume et de ses armées.
14 octobre , à Hastings, Guillaume organise le champ de bataille .
« Il plaça à la tête des fantassins armés de flèches et d’arbalètes ; des fantassins également au second rang, mais plus sûrs et revêtus de cuirasse ; au dernier rang, les escadrons de cavalerie, au milieu desquels il prit place avec l’élite ; de là il pouvait diriger de toutes parts, de la voix et du geste. »
-Extrait de Guillaume de Poitiers, Gesta Guillelmi II ducis Normannorum, v.1073-1074
Le déroulement de la bataille d’Hastings vous sera dévoilé mardi , avant la conférence de Serge Van den Broucke à 17H30. Vous pourrez également nous retrouver à Bayeux le jour de la commémoration de la bataille, samedi 14 octobre!