The cartoon museum à Londres

Le Cartoon Museum est un petit musée dédié aux arts graphiques et plus précisément aux caricatures et bandes dessinées, le mot « cartoon » ayant un champ sémantique trop large pour être traduit littéralement. Le terme « graphic novels » est d’ailleurs aussi utilisé dans ce contexte.

Situé dans le quartier de Bloomsbury, à deux minutes à pied du British Museum, au 35 Little Russell Street, WC1A 2HH, à Londres, ce petit musée très sympathique vaut le détour. Vous y serez accueillis par un visage familier, si vous vous êtes rendus à l’exposition Steve Bell à l’Hôtel de Ville de Rouen.

Steve Bell est un des amis du musée

À côté d’expositions ponctuelles, il y a une présentation en quelques tableaux de l’histoire des ‘cartoons’, depuis leurs débuts, jusqu’à nos jours. Vous y verrez également quelques belles planches de dessins de Gillray, de Rowlandson ou encore de Cruikshank pour ne citer que les plus célèbres des pionniers dans ce domaine.

L’exposition actuelle, jusqu’au 5 novembre, s’intitule « A Daily Giggle does you good, Daily Funnies ».

Parmi les nombreuses bandes dessinées présentées, publiées dans la presse britannique depuis près de 100 ans, on peut voir deux histoires tirées de « If… » de Steve Bell : l’une datant de mai 1982, au tout début de la célèbre BD, et l’autre très récente, faite au moment des élections de juin dernier.

On peut également découvrir la première véritable bande dessinée pour adultes créée par J. Millar Watt (1895-1975), datant de 1921 et introduisant un personnage appelé « Pop », un homme d’affaires aux allures de Falstaff, censé représenter un anglais moyen vu par … l’anglais moyen. Cette bande dessinée était très innovante car les quatre vignettes qui la composaient étaient toutes reliées les unes aux autres, la transformant ainsi en une scène unique.

L’exemple ci-dessus donne une idée du personnage et de la construction linéaire de cette œuvre. Il était malheureusement interdit de photographier celle qui était présentée au Cartoon Museum car elle provenait d’une collection privée. Elle s’intitulait « A Fair Cop-Y ». Pop était à la National Gallery, devant une toile de John Constable, « The Hay Wain » et s’interrogeait à voix haute sur l’audace que ce Constable avait eue à copier le tableau qui était accroché dans sa cuisine depuis bien longtemps !

Petit musée à mettre dans vos tablettes pour votre prochaine sortie à Londres.

Olivier Auvray, membre du RNC et commissaire de l’exposition Steve Bell à Rouen

The Jacques en concert le 24 novembre

En 2017, le festival se prolonge en musique ! Après la première partie des Libertines, après Rock en Seine en août dernier, et au cœur d’une tournée qui confirme le talent des jeunes britanniques : The Jacques est en concert au 3 Pièces, à Rouen, le vendredi 24 novembre 2017, avec les superbes MNNQNS en première partie.

  • Réservez votre place de concert The Jacques + MNNQNS par mail avant le lundi 13 novembre et bénéficiez d’un ticket gratuit pour aller à une séance de This is England de votre choix !
  • Si vous n’aviez pas réservé, venez au concert avec votre ticket de cinéma This is England et bénéficiez d’une réduction à l’entrée du concert (5€ au lieu de 8€).

The Jacques + MNNQNS – Vendredi 24 novembre 2017 – 21h (ouverture des portes 20h30) – Le 3 Pièces – Rouen – 8€ (6€ adhérents Europe and Co / 5€ avec le ticket This is England) – Réservation : europeandco@gmail.com Toutes les infos sur le site de notre partenaire Europe and Co. 

NLG

Correspondance entre deux écoles de Rouen et Norwich

Depuis septembre un échange épistolaire a démarré entre les classes de Mrs Loades de l’école L akenham de Norwich

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http://www.lakenhamprimaryschool.co.uk/

et la classe de CE2 de M. Olivier Levasseur à l’école Bachelet .

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http://ecoles.ac-rouen.fr/bachelet/

Voici les premiers échanges

Dans un autre article nous vous parlerons de Nessie, la mascotte de la classe de CE2 de l’école Bachelet partie visiter Norwich!

Un bel exemple concret des liens qui peuvent se créer entre nos deux villes.

Nathalie Le Gendre

Festival This is England: un jury 100% British

Cette année, le festival a décidé de confier la lourde tâche de départager les 30 films en compétition à un jury composé uniquement de personnalités britanniques.

Steve Bell, caricaturiste et dessinateur politique qui croque l’actualité depuis 1981 dans les pages du Guardian, est actuellement à l’honneur à Rouen dans le cadre d’une exposition retraçant 40 ans de dessins politiques et il nous fera le plaisir de participer au jury de cette 6ème édition.

La productrice Millie Marsh a déjà un historique chez This is England avec deux films sélectionnés lors de la précédente édition du festival (The Alan Dimension et Fuel to Fire)

Le réalisateur Guy Myhill avait été remarqué en France en 2014 lorsque son premier long métrage, The Goob, avait reçu l’Hitchcock d’Or du meilleur film au festival du film britannique de Dinard.

Bonne chance à eux et rendez-vous lors de la soirée de clôture pour découvrir leurs coups de cœurs…

Elliot Lardenois, programmateur du festival et membre du RNC

Le succès de Londres n’est pas pour tout le monde

©Steve Bell 1995/All Rights Reserved
En illustration, une caricature de Steve Bell, clin d’œil à l’exposition.

Même en ces temps d’incertitude face à la perspective du Brexit, l’insolente réussite économique de la capitale britannique, son spectaculaire dynamisme et sa créativité flamboyante sautent aux yeux des visiteurs. Mais cette vision idyllique cache une autre réalité : dans cette immense métropole grouillante d’activité, le fossé entre les riches et pauvres ne cesse de s’élargir. 50% de toute la richesse de Londres est aujourd’hui possédée par 10% de la population. Tout le monde n’est pas un trader de la City, ni un artiste à succès, et les dernières statistiques officielles 2016/2017, qui viennent d’être publiées, montrent que plus de 2 millions de londoniens vivent sous le seuil de pauvreté, soit 27% des habitants. Cela concerne notamment 1,4 million d’actifs et 200 000 retraités. Pourtant, le taux de chômage est ridiculement bas, le travail ne manque pas, mais il est bien souvent trop mal payé : 58% des londoniens pauvres en âge de travailler ont un emploi, et même parfois deux, voire trois, pour pouvoir boucler les fins de mois. Il faut aussi prendre en compte le prix absolument exorbitant des loyers, les tarifs des transports publics et le coût de la vie en général. Au XVIIIe siècle, un proverbe anglais affirmait : « Quand on est jeune, riche, cultivé et en bonne santé, Londres est la ville la plus merveilleuse du monde ». On pourrait en dire autant aujourd’hui.

Serge Van Den Broucke

This is England !