Archives de catégorie : A propos d’histoire

l’Inde a célébré l’anniversaire de son indépendance

dans le plus grand cimetière du Commonwealth en France

Le RNC a visité le cimetière britannique il y a quelques jours avec Catherine Delattre.

https://www.rouen-norwich-club.com/visite-du-cimetiere-britannique-de-saint-sever/

https://www.rouen-norwich-club.com/visite-du-cimetiere-britannique-suite/

photo Martine Commessie

Un article du Parisien relate la venue de l’ambassadeur de l’Inde en France, Jawed Ahsraf, vendredi 1er juillet, pour rendre un hommage à ses compatriotes morts en France pendant la Grande Guerre.

NLG

Un poème de May Wedderburn Cannan sur Rouen

C’est en parlant avec des amis anglais de sa visite du cimetière britannique que Martine a découvert ce poème d’une jeune poétesse originaire d’Oxford. Celle-ci s’est engagée comme volontaire pendant la première guerre mondiale et a passé un mois à Rouen en 1915 en tant que vivandière, ce qui lui a inspiré son plus célèbre poème Rouen

Deux autres poèmes August 14 et After the war sur le site ci-dessous

https://www.poetryfoundation.org/poets/may-wedderburn-cannan

NLG

Visite du cimetière britannique (suite)

Le mercredi 15 juin, les membres du Rouen Norwich Club ont pu participer à une visite guidée du cimetière Saint-Sever avec Madame Catherine Brandon-Delattre, membre de la Fédération des Guides de Normandie.

Dans un carré et son extension, appartenant désormais à la Commonwealth War Graves Commission, reposent 11 430 victimes de la Première Guerre Mondiale originaires du Royaume-Uni et des nations du Commonwealth. Il y a aussi 328 tombes pour les combattants de la Seconde Guerre Mondiale. Huit personnes issues d’autres pays y reposent également.

Pendant la Première Guerre Mondiale, Rouen a en effet servi de base arrière pour les troupes britanniques et le cimetière de Saint-Sever était ainsi lié aux nombreux hôpitaux installés dans la localité.

On peut y voir les tombes des combattants de nombreux régiments, du soldat au général, et dont huit sont restés inconnus. Si les tombes sont toutes dessinées sur le même modèle (à l’exception de deux stèles financées par des familles au tout début de la Première Guerre Mondiale, avant que ne soit entreprise cette volonté d’uniformité), il est émouvant d’y découvrir les insignes des régiments et les brèves dédicaces de certaines familles. Il est aussi intéressant de voir les tombes des soldats venant d’Inde ou de Chine par exemple.

Les alignements des pierres tombales ainsi que la chapelle sont l’œuvre du prolifique architecte Sir Reginald Blomfield. Pour les monuments, on décerne l’évidente volonté d’une certaine neutralité architecturale, même si l’inspiration reste chrétienne : une Pierre du Souvenir rappelle la forme d’un autel, la Croix du Sacrifice est ornée d’une épée.

Thierry Vourdon

Quand Elizabeth II visitait Rouen

Bien peu s’en souviennent, mais la reine Elizabeth II est venue en visite officielle à Rouen, le 19 mai 1972, accompagnée de son mari, le prince Philip. Le fameux yacht Britannia était amarré dans le port de la ville. Le couple royal, accompagné par le maire d’alors, Jean Lecanuet, est allé visiter le cimetière britannique de Saint Sever et a rendu hommage aux milliers de combattants du Commonwealth tombés pendant les combats de la première guerre mondiale. Les autorités organisatrices de cette journée n’avaient pas voulu s’attarder sur le souvenir de Jeanne d’Arc, un sujet historique embarrassant !

SVDB

Les anglais ont-ils inventé les partis politiques?

En Angleterre, la Déclaration des Droits de 1689 renforce les pouvoirs du Parlement et limite le rôle politique du roi. Deux groupes politiques émergent et se structurent peu à peu : les Whigs et les Tories. Comment ce nouveau modèle bipartisan influence-t-il les États-Unis et les pays européens ?

La Chambre des communes en session, Sir Richard Onslow dans le fauteuil du Président. Toile de Peter Tillemans, 1710 ©Getty – Universal History Archive/Universal Images Group

Une émission de Radio France avec Philippe Chassaigne (Historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne) et Rémy Duthille (Agrégé d’anglais, maître de conférences en civilisation britannique à l’Université Bordeaux Montaigne).

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Ouvriers normands contre ouvriers anglais

La présence importante de travailleurs britanniques très qualifiés en Normandie est une caractéristique de la sociologie du monde ouvrier au XIXe siècle. Mais tout ne se passa pas toujours paisiblement. Au contraire, de violentes révoltes opposèrent les ouvriers normands et anglais. Voici une fresque saisissante de la réalité du prolétariat de jadis, entre progrès technologique, misère angoissante, manifestations désespérées, xénophobie et espoirs déçus, à travers une grande aventure humaine dont les échos résonnent jusqu’à aujourd’hui.
Un nouvel épisode du podcast HASTINGS !  à écouter ici 

SVDB

A propos de Siegfried Sassoon

complément d’information

On attend avec impatience la sortie sur les écrans français de ce nouvel exemple de la remarquable qualité du cinéma britannique dans la réalisation de films historiques (pour info, le film sera disponible en DVD le 8 août sur Amazon UK). Voir article précédent.

Le parcours des jeunes écrivains anglais de la première guerre mondiale, qui se connaissaient tous (Siegfried Sassoon, Wilfred Owen, Rupert Brooke, Robert Graves…) est d’autant plus fascinant, outre la qualité intrinsèque de leurs poèmes déchirants, qu’il montre une mentalité typique de l’ère edwardienne et du règne de George V, souvent très déroutante à nos yeux, un mélange de patriotisme exacerbé, de romantisme souvent nourri des grands textes anciens, et d’un sentiment parfois violent de fascination/répulsion face à l’horreur absolue des tranchées, les plongeant dans des abîmes de contradictions intellectuelles, morales et affectives, entre la guerre idéalisée et la réalité effrayante du terrain. Si Sassoon eut la chance de traverser la tourmente et vécut jusqu’à 80 ans, et Graves jusqu’à près de 90 ans, Owen fut tué le 4 novembre 1918, et Brooke – dont on disait à son époque que c’était « le plus beau garçon que l’Angleterre ait jamais vu » – fut fauché par la mitraille dès le 23 avril 1915. Décidément, cette période est l’une des plus tragiquement captivante de la littérature britannique.Il y a eu un autre film concernant un épisode de la vie de Siegfried Sassoon : Regeneration (réalisé par Gillies Mackinnon, 1997), d’après le fameux livre de Pat Barker. Une version théâtrale a été produite en 2014 au York Theatre Royal.

Si le sujet vous intéresse, la meilleure biographie de Sassoon, est celle de John Stuart Roberts (parue chez Richard Cohen Books en 1999). 

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Siegfried Sassoon

Le film Benediction prochainement en salle?

(Credit: Vertigo Releasing)

In the opening scenes of Benediction, Siegfried Sassoon goes to France to fight in World War One. Terence Davies’ sensitive biopic covers Sassoon’s fame as a writer, his brief meeting with the World War One’s other leading poet, Wilfred Owen (Matthew Tennyson), and his relationship with Ivor Novello (Jeremy Irvine), among other men, at a time when homosexuality was illegal. Jack Lowden stars as the young Sassoon, and Peter Capaldi plays his older self, in a drama that has been hailed as one of the veteran writer-director’s finest accomplishments.

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