Un panorama des célébrités liées à la Normandie par Bernard Clarisse
Au premier étage de la galerie de l’Hôtel de Ville, sont exposées des acryliques sur toiles de figures célèbres portant sur le front l’inscription META, en lettres d’or, signifiant : « celui dont l’âme s’élève ». Un hommage à tous les peintres qui ont aimé la Normandie, comme Walter Sickert.
portrait de Walter SIckert
De 1898 à 1922, à l’exception des années de guerre, Walter Sickert a résidé principalement à Dieppe. La ville comptait alors une communauté britannique d’environ 2000 personnes, estivants ou résidents permanents. Avec son ami Jacques-Emile Blanche, Sickert devint le pivot d’une brillante cohorte artistique et littéraire franco-britannique.
Église Saint-Jacques, portail sud, vers 1907, musée des Beaux-Arts de Rouen
La rencontre de Virginia Woolf et Vita Sackville-West en 1922.
Gemma Arterton (Vita Sackville-West) et Elizabeth Debicki (Virginia Woolf)
Le film retrace la relation passionnelle entre la femme de lettres révolutionnaire et l’aristocrate mondaine qui donnera naissance à Orlando, une de ses œuvres maîtresses, bouleversante réflexion sur le genre et sur l’art.
Feuilleton de l’été, épisode 6, visite du Castle and museum
samedi 6 juillet
Tous les membres du RNC ont été invités pour une visite guidée du château et une visite libre des expositions temporaires et permanentes. Un grand merci à Anna Mac Carthy pour son accueil chaleureux et à Fiona Ashley pour la visite passionnante du donjon.
The keep
guided tour
Fiona Ashley
Nous avons également pu découvrir la très belle exposition sur les vikings.
coins and jewels
Oshere’s helmet
Exposition où l’on pouvait à la fois admirer des objets magnifiques et jouer aux vikings. Béatrice et Nathalie se sont bien sûr prêtées au jeu!
Feuilleton de l’été, épisode 5, l’exposition Rouen-Norwich 60 years
l’affiche de l’exposition
Les photos de Stefan Ebelewicz mettent en valeur les similitudes, liens, les échos entre les deux villes.
twin cities
Le reste de l’exposition présente des objets de la vie quotidienne à la fin des années 50.
la mode
le chevalier d’argent d’East Anglia television
la vie quotidienne
Et se concentre sur événement marquant de l’année 1959, la montée en demi-finale de la FA cup pour les Canaris.
Des témoignages des débuts du jumelage: la charte signée à Rouen en mai 1959, des photos et des extraits de journaux de l’époque fournis par les archives départementales et par Paris-Normandie.
Feuilleton de l’été, épisode 4, inauguration au Museum of Norwich at the bridewell
vendredi 5 juillet
Avec un énorme retard dû à la circulation très dense sur la M25, les membres du bureau du RNC sont finalement arrivés au musée avec leurs valises!
Pas le temps pour les hauts talons
Mais nous avons été chaleureusement accueillis. Bien que nous ayons manqué la télévision et les premiers discours, les étudiants en français de l’UEA (University of East Anglia) avaient préparé une traduction des discours de Dr Marian Prinsley, sheriff et du directeur du musée en l’honneur des invités. Bravo à eux pour la qualité de leur français.
Jenny Caynes interviewée par East Anglia TV
Ce fut ensuite au tour de Christophe Thierry de faire un discours pour remercier nos hôtes et célébrer l’amitié qui lie Norwich et Rouen.
Christophe Thierry
les invités
C’est en effet grâce au RNC que Stefan Ebelewicz a rencontré Jenny Caynes, la curatrice du museum of Norwich et nous avons pu ensuite découvrir cette magnifique exposition qui présente 25 photos de Stefan sur fond de documents et d’objets de l’année 1959, date de la création du jumelage.
60 years
Christophe et Stefan
Un autre article vous présentera l’exposition plus en détails.
Vient de
paraître dans le numéro 110 (juillet-août-septembre 2019)
de la revue Patrimoine Normand. Par Serge Van Den Broucke
Le
Green Man anglais, figure caractéristique de l’architecture médiévale
religieuse outre-Manche, est également présent en Normandie. Il apparaît
d’abord de façon très graphique aux XIe et XIIe siècles, puis se développe, de
plus en plus complexifié, dans les époques suivantes. De l’église de Duclair à
l’abbaye de Battle, de la cathédrale de Rouen à celle de Norwich, l’Homme vert
est un personnage extrêmement mystérieux, fondamentalement païen, qui
n’existait pas en Angleterre avant l’arrivée de Guillaume le Conquérant et qui
s’est imposé dans l’imaginaire chrétien du Moyen Age par des chemins tortueux.
De quels symboles parfois contradictoires est-il porteur ? Où le
trouve-t-on et quelles sont ses différents aspects ? Serait-il un dieu
sylvestre, ou une forme primitive de Robin des Bois ? Autant de questions
qui méritent réflexion.
L’église de Varengeville a été souvent représentée par des peintres célèbres. On peut voir en ce moment deux tableaux , l’un de Auburtin, l’autre de Claude Monet au Musée des impressionismes de Giverny.
Mais on peut également voir un autre tableau de Monet, représentant une allée de sapins à Varengille au Sainsbury Centre de Norwich où cette fois Monet est mis en scène à côté de dessins à l’Ipad de David Hockney.
Les
Grands Corbeaux (Corvus Corax) sont de très importants résidents
permanents de la Tour de Londres.
Depuis des siècles on sait que, selon la légende, leur départ de la Tour
serait le terrible signe annonciateur de la chute du royaume, et ils
sont en conséquence l’objet de toutes les attentions. Un
garde yeoman officiel, le Maître des Corbeaux (the Ravenmaster) est même entièrement dévolu à leur entretien et à leur bien-être.
Raven chicks at the Tower of London
Depuis
la seconde quinzaine du mois de mai 2019, le groupe de sept beaux
oiseaux a vu sa population
augmenter : en effet, pour la première fois depuis 30 ans, quatre jeunes
corbeaux sont nés à la Tour, de leurs parents Huggin et Munnin. Symbole
supplémentaire, les œufs ont éclos le 23 avril, le
jour de la Saint George, le saint patron de l’Angleterre ! Le Maître des
Corbeaux actuel, Chris Skaife, en poste depuis 13 ans, leur assure leur
ration de cailles et de souris, que Munnin ,
la mère attentive, donne toutes les deux heures aux petits sans cesse
affamés. A la fin de cet été 2019, ils seront suffisamment grands pour
rejoindre le groupe. Au XVIIe siècle, le roi Charles II
avait décrété qu’au moins six corbeaux devaient résider à la Tour sans
discontinuer.
Bénéficiant de tous les soins nutritionnels et vétérinaires nécessaires (le Maître des Corbeaux a, entre autres missions, celle d’aller leur acheter chaque matin au marché de Smithfield de la viande fraîche), la vie des oiseaux dans l’enceinte de cette immense forteresse s’écoule paisiblement. Elle est d’ailleurs bien plus longue que dans la nature : le record de longévité des corbeaux royaux est actuellement détenu par un individu mort de vieillesse à l’âge de 44 ans (1884 – 1928).
Serge Vandenbroucke
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